Descriptif prévention primaire et tertiaire

Depuis 2011, la Mutualité Française Aquitaine propose sur les lycées professionnels de la Région une action intitulée « Décibels, attention Danger ! ». Soutenue par l’Agence régionale de la santé (ARS) et la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL, inscription dans le Plan régional santé environnement), et menée en collaboration avec l’Education nationale, celle-ci a pour but de diminuer les comportements à risque des jeunes (en particulier les lycéens des filières bruyantes) vis-à-vis des risques auditifs (écoute de musique amplifiée, pratique de loisirs et conditions de travail bruyantes).

Les cibles de cette action sont tout aussi bien les lycéens eux-mêmes (information, sensibilisation, acquisition et vérification des connaissances, application des comportements de prévention…) que les professionnels éducatifs et de santé des lycées professionnels, ces derniers étant des relais importants auprès des jeunes.

La Mutualité Française Aquitaine a souhaité que soit réalisée une évaluation externe afin de mieux appréhender les évolutions potentielles à mettre en place pour pérenniser l’action et de mesurer l’impact final.

Ce travail a ainsi permis d’identifier les conditions de réussite et de développement de l’action, ceci d’un point de vue institutionnel (gouvernance), et de mettre en évidence les conditions optimales de mise en œuvre de l’action au sein même des établissements scolaires.

Une des conséquences du Programme départemental en santé des jeunes (Pdsj) soutenu par la Fondation de France dans les Alpes-de-Haute-Provence était la mise en place en 2009 d’un collectif départemental. La thématique de travail de ce collectif était l’accès à la prévention santé et à la médecine préventive pour les jeunes en insertion. La dynamique collective avait pour objectif d’apporter, à l’échelle du département, une réponse globale et cohérente en matière d’accès à la prévention santé pour les jeunes inscrits dans une démarche d’insertion sociale et professionnelle.

Nous sommes intervenus comme co-animateur du collectif (réalisation de la recherche–action) et en appui méthodologique à l’auto évaluation dynamique de la démarche réseau et du projet pilote.

La Ville de Marseille, par l’intermédiaire de sa Direction de la santé publique et des handicapés, avait engagé depuis plusieurs années une démarche de réflexion et d’action sur la thématique «Villes et Santé Mentale». Une des problématiques que la ville de Marseille avait souhaité investir était celle de l’accès aux soins ambulatoires en CMP des personnes sans-abri souffrant de troubles psychiques.

L’accès des sans-abri aux CMP, en amont ou en aval d’une hospitalisation, faisait l’objet d’une réflexion conduite par un groupe de travail (« accès aux soins psychiatriques ambulatoires pour les personnes sans abri ») animé par l’ARS. Deux propositions permettant d’améliorer la fluidité du parcours de soin avaient été faites : l’adaptation et le renforcement des pratiques professionnelles en CMP (partenariat et mutualisation) et le renforcement des moyens des équipes et/ou dispositifs.

Cette étude a servi de base à la mise en place d’une coordination entre CHS et ente CMP sur la prise en charge des sans abri par les CMP

L’objet de la commande de l’USH était la réactualisation de leur guide pratique intitulé « L’accès et le maintien dans le logement des personnes ayant des difficultés de santé mentale ».

Il ne s’agissait pas de réécrire le guide, mais de le faire évoluer pour garder son objectif d’opérationnalité, notamment :

• en y intégrant l’expérience acquise depuis 2006 par les organismes HLM et leurs partenaires dans la prise en compte de ces situations, afin de valoriser de nouvelles expériences et des innovations récentes,
• en actualisant les éléments de contexte institutionnel et des politiques publiques qui ont quelque-peu évolué ces dernières années (exemples : les mesures de protection des majeurs incapables, les procédures de soin psychiatrique sans consentement…)